Quand « Economie Bleue » rime avec Emergence de Madagascar.
Il n’aura échappé à personne que Madagascar est une île, un territoire entouré par la mer avec à l’Est l’Océan Indien et à l’Ouest le Canal de Mozambique.
Cette aire maritime qualifiée économiquement de Zone Exclusive Economique (ZEE) atteint pour Madagascar la surface de 1 140 000 km², une zone qui selon le droit de la mer et un espace maritime sur lequel un Etat côtier exerce des droits souverains en matière d’exploitation et d’usage des ressources. A cet égard, cette ZEE malagasy contient/comprend un superbe plateau continental particulièrementriches en ressources halieutiques mais largement victime de la « pêche INN » – comprenezpêcheIllégalesNon déclarées et Non règlementées-.Combien de temps allons-nous tolérer et subir ce pillage en règle des richesses malagasy.
Quoiqu’il en soit, l’un des focus majeur de la 3ème édition de la FIA- qualifiée de mondiale – sera l’Economie Bleue et s’intéressera à l’état de la filière de cette économie bleue avec en background toutes les préoccupationsliées aux intérêts insulaires en particulier ceux de Madagascar. De fait, se profile d’ores et déjà de nombreux projets présidentiels sur ce sujet qui mettront en application le PEM (Plan Emergence Madagascar).
Aussi, doivent coexister la pêche artisanale et la pêche industrielle ou chacun souhaite que soit adopté des méthodes d’extraction raisonnée de la ressource et que cela génère des bénéfices socio-économique à long terme.
Une remise en ordre dans un esprit d’économie émergentiste s’impose autour de ce concept « Economie Bleue »théorisé par Gunter Pauli, lequel intégrait des notions comme l’Economie circulaire ou l’écologie industrielle et territoriale toutes parfaitement conforme aux fameux ODD (Objectif du Développement Durable) devant permettre d’atténuer dans un premier temps la pauvreté et de l’effacer in fine de notre surface insulaire.
La prise en considération des 30% de malagasy vivant directement de la pêche traditionnelle et la nécessité de favoriser les activités aquacoles, piscicoles, rizipiscicoles et faire émerger une exploitation durable de ses ressources halieutiques qui soient respectueuses des textes en vigueur et devenu le passage obligé d’une politique générale de la pêche qui soit efficiente. Les macros économistes spécialisés dans le domaine n’hésitent pas à annoncer un gain de croissance économique supplémentaire pouvant rapidement aller jusqu’à 3% et les investisseurs internationaux considèrent que l’euro ou le dollar investi dans l’économie bleue est aujourd’hui – tout secteur confondu– celui qui est le plus rentable.
Avec la FIAcoorganisée avec le Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, « Cap sur l’Economie Bleue ou la trilogie Emergence, Urgence et Efficience, devontêtre appliquées à cette filière majeure de l’Economie malagasy.